Télétravail chez Inria : l’avis du CNHSCT du 14 décembre 2020

Les nouvelles modalités de mise en œuvre du télétravail proposées représentent une réelle avancée et répondent bien à la demande de flexibilité exprimée par les agents lors du sondage Télétravail.

Cependant le CNHSCT estime que le nombre de jours volants proposés de 90 jours est insuffisant ; il ne permet pas de pratiquer un télétravail régulier de deux jours par semaine sur l’année et surtout ne répond pas à la demande exprimée par plus de 600 agents (36 % des répondants au sondage TT) de disposer de 3 jours de TT par semaine.

Afin de répondre à la flexibilité annoncée et à la demande exprimée par un certain nombre, le CNHSCT estime qu’il est nécessaire de fixer le nombre de jours volants à 120 jours, ce qui permettrait à Inria de répondre à toutes les attentes des agents et de s’engager dans une réelle réflexion sur l’organisation du travail à venir (utilisation des locaux, impact environnemental et sociétal).

Le CNHSCT regrette que la note de cadrage présentée ne prenne pas suffisamment en compte la prévention des RPS, et notamment les TMS liés au télétravail et préconise d’adapter la prévention, le suivi des agents et le matériel mis à disposition des télétravailleurs (ex : écran, rehausseur de portable ou d’écran, station d’accueil, fauteuil ergonomique…).

Dans le cadre du transfert de ligne sur le téléphone privé de l’agent, le CNHSCT demande à Inria de tout mettre en œuvre pour respecter la vie privée (numéro de l’agent masqué/ ou protégé par un numéro professionnel INRIA) et à défaut de fournir une carte SIM professionnelle à tout agent en télétravail.

La mise en œuvre du télétravail constituant un changement dans l’organisation du travail, le CNHSCT préconise de mettre en place des formations pour les responsables, et pour les agents passant en télétravail. Il demande également un suivi de la charge induite par la mise en œuvre du télétravail sur l’ensemble des services.

Le CNHSCT préconise de faire un suivi de la mise en œuvre du télétravail à échéance raisonnable (au plus tard en janvier 2022) avec un suivi spécifique des personnes à risque (doctorants, stagiaires, travailleurs isolés…).

Vote : pour à l’unanimité des représentants de personnels

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