Participation CFDT à la marche pour le climat du 21 septembre 2019

L’urgence climatique est devenue la première préoccupation des Français. Pour autant les actions et résultats ne sont pas encore au rendez-vous pour contenir le réchauffement climatique à moins de 2°C d’ici 2100, comme s’y étaient engagés les signataires de l’Accord de Paris. 

Le défi à relever pour l’humanité dans la décennie est considérable. D’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer de 25% pour contenir le réchauffement climatique à 2 degrés et, si nous voulons tenir l’objectif de +1,5°C, la baisse devra être supérieure à 50%.

Conscient de l’urgence à agir, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a invité les dirigeants du monde (chefs d’Etats, de la finance, des milieux d’affaires et de la société civile) au Sommet action climat des 23 et 24 septembre.

C’est pour peser sur les discussions à venir que la société civile du monde entier s’organise actuellement.

Après la mobilisation de la jeunesse le 20 septembre, une Marche pour le climat se déroulera le 21 septembre, à laquelle la CFDT appelle à participer. Les 64 mouvements et organisations signataires de l’appel à la mobilisation sont hétéroclites. Pour la CFDT, cette journée est l’occasion d’appeler à un nouveau sursaut pour le climat, la justice sociale et la mise en œuvre de la transition juste. C’est pourquoi elle invite les militantes et militants, adhérentes et adhérents à participer nombreux à cette marche.

 A Paris, la marche pour le climat du samedi 21 septembre partira de la place du Luxembourg à 14h pour arriver à Bercy vers 17h. Le lieu et l’heure de rassemblement CFDT vous seront très prochainement transmis. L’URI Ile-de-France est mobilisée sur cette manifestation.

En régions, des manifestations se tiennent partout sur le territoire. Nous vous invitons à cliquer sur le lien ci-dessous qui recense l’ensemble des lieux où des manifestations sont prévues : https://citoyenspourleclimat.org/action-climat-20-27-09-week-for-future/

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En préambule du pacte du pouvoir_de_vivre, porté par la CFDT et dix-huit autres signataires, un cri d’alarme : « Nous appelons chacun à nous rejoindre et se mobiliser par leur soutien, par des actions de sensibilisation aux enjeux du pouvoir de vivre. » D’après Laurent Berger, qui invite depuis plusieurs semaines les élus, la société civile et les corps intermédiaires à se mobiliser, « il y a urgence à transformer notre modèle écologique et social ». C’est pourquoi face à l’urgence climatique, la CFDT appelle à participer aux marches pour le climat le 16 mars.

Les marches visant à protester contre le réchauffement climatique font partie de cette mobilisation. Malgré la crise des gilets jaunes, plusieurs grandes marches nationales se sont succédées en France ces derniers mois. Début septembre, l’électrochoc provoqué par la démission de Nicolas Hulot (alors ministre de l’Écologie) a poussé quelque 75 000 personnes à défiler dans les rues de France, dont un quart à Paris. Le 13 octobre, 50 000 personnes se sont à nouveau mobilisées ; le 8 décembre, 60 000 et, le 27 janvier, encore 69 000. Dans le même temps, une partie de la jeunesse mondiale se retrouve depuis août 2018 autour du mot d’ordre climate strike (grève pour le climat) et manifeste chaque vendredi dans le sillage de l’appel à la grève internationale des lycéens lancé par la jeune Suédoise Greta Thunberg.

Un appel relayé en France par le mouvement étudiant, qui se structure depuis plusieurs semaines autour de cet enjeu climatique.

La mobilisation gagne du terrain

Dans le cadre de deux nouvelles journées de mobilisation mondiale prévues les 15 et 16 mars (mouvement de la jeunesse le 15, suivie d’une mobilisation de tous les citoyens), la CFDT appelle chaque adhérent, militant et citoyen à y participer et ainsi « apporter son soutien massif aux autres associations environnementales avec qui elle travaille déjà. Il nous faut réaffirmer que la transition écologique peut être un facteur de cohésion sociale, de réduction des inégalités et d’opportunités pour tous les salariés », martèle le secrétaire national Philippe Portier.

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« Pas de transition écologique sans justice sociale ! » C’est le message que la CFDT entend porter le samedi 16 mars, lors de la « Marche du siècle » pour le climat.

Après les marches de l’automne 2018, de très nombreuses organisations de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour le climat, partout dans le monde, le samedi 16 mars, qui sera précédée le 15 mars d’une action de la jeunesse à laquelle la CFDT apporte son soutien.

La CFDT s’associe à cette mobilisation pour le climat et appelle ses adhérents et ses militants à rejoindre les cortèges, le 16 mars. Nous devons tous collectivement, travailleurs, employeurs, pouvoirs publics, société civile et citoyens prendre la mesure de la situation et agir pour contenir le réchauffement climatique bien en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle.

La lutte contre le changement climatique appelle des transformations profondes dans nos manières de produire, de nous déplacer et de consommer. Pour la CFDT, ces transformations ne doivent pas se faire au détriment des plus vulnérables. Progrès environnemental et social peuvent aller de pair. La transition écologique juste est l’opportunité de réduire les inégalités dans notre pays et à travers le monde. Il y a urgence !

À Paris, la Marche pour le climat du samedi 16 mars 2019 partira à 14h de la place de l’Opéra et se dirigera vers la place de la République. Le point de rendez- vous pour les militants et adhérents CFDT est fixé à l’angle de la rue de la Paix et de la place de l’Opéra. Laurent Berger et plusieurs secrétaires nationaux seront présents à Paris.

Pour l’ensemble des autres manifestations se tenant partout en France, nous vous invitons à rejoindre les cortèges régionaux. Un lien recense l’ensemble des lieux où des manifestations sont prévues : https://ilestencoretemps.fr/16mars/

Nous invitons les militantes et militants à rejoindre les cortèges aux couleurs de la CFDT. Pour le défilé parisien, il sera demandé aux manifestants de retirer tout signe d’appartenance à une organisation en arrivant place de la République.

Marchons, samedi 16 mars, partout en France, contre le réchauffement climatique, pour une transition juste !

Télécharger le communiqué ? c’est ici !

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Le 16 mars, la CFDT appelle à marcher pour le climat et une transition juste !

Communiqué de presse de la CFDT* ; Philippe PORTIER Secrétaire National de la CFDT ; le 26 février 2019

Le samedi 16 mars, des marches vont s’organiser partout dans le monde et en France. La CFDT s’associe à cette mobilisation. Avec, les travailleurs et leurs représentants, les employeurs, l’Etat, les collectivités territoriales, les associations, les citoyens nous devons tous collectivement prendre la mesure de la situation et agir pour contenir le réchauffement climatique bien en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle.
La lutte contre le changement climatique appelle des transformations profondes dans nos manières de produire, de nous déplacer et de consommer. Pour la CFDT, ces transformations ne doivent pas se faire au détriment des plus vulnérables. Progrès environnemental et social peuvent aller de pair. La transition écologique juste est l’opportunité de réduire les inégalités dans notre pays et à travers le monde. Il y a urgence.
Par ailleurs, la jeunesse descendra dans la rue le vendredi 15 mars. La CFDT apporte tout son soutien à cette jeunesse non violente et citoyenne qui, par cette mobilisation, marque sa volonté d’agir pour son avenir.
Parce qu’il n’y a pas de fatalité, parce qu’il n’y a pas d’emplois sur une planète morte, mobilisons-nous le samedi 16 mars en faveur du climat et pour une transition juste !

*Télécharger le communiqué de presse en PDF

Pour la région parisienne : Samedi 16 mars 2019
14h de la place de l’Opéra →République
Rendez-vous CFDT à l’angle de la rue de la Paix et de la place de l’Opéra
La CFDT Île-de-France appelle ses adhérents et militants à participer à la marche qui aura lieu à Paris. Il est demandé aux manifestants de venir avec les couleurs CFDT et de retirer tout signe d’appartenance à une organisation en arrivant place de la République.
Laurent Berger et plusieurs secrétaires nationaux seront présents à Paris.

A lire et regarder Laurent Berger sur Europe 1 : « Grand débat » : « Le débat ne sera jamais clos sur la taxe carbone »

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[Pacte du pouvoir de vivre] 66 propositions pour un autre modèle de développement

Publié le 05/03/2019
Par Dominique Primault

Dix-neuf organisations dont la CFDT ont présenté pacte du pouvoir de vivre   pour allier préoccupation écologique et progrès social. De quoi peser sur les décisions à venir.

La scène est inédite. Le 5 mars, réunis au siège de la CFDT autour d’une seule et même table, dix-neuf chefs de file d’organisations syndicales et environnementales, de mutuelles, d’associations de solidarité et d’éducation* font face à une armada de journalistes de la presse écrite, TV et radio. L’objet de cette démonstration de force de la société civile ? La présentation d’une plateforme de revendications communes pour répondre à l’urgence sociale et écologique sur fond de mouvement des gilets jaunes et de manifestations pour le climat. « Le point de départ, ce n’est pas un point de déprime, a affirmé Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. C’est un point de mobilisation. Vouloir traiter l’écologie sans traiter le social, c’est aller droit dans le mur. L’opposition d’une partie de la population à la hausse de la taxe carbone telle qu’elle a été proposée par le gouvernement en est le parfait exemple. » Tous les acteurs qui ont paraphé ce document d’une douzaine de pages en sont convaincus : il est plus que temps de transformer un modèle de développement à bout de souffle.

Un guide pour les politiques publiques

En montrant un visage uni, les dix-neuf entendent donner l’exemple. Au diable les querelles de chapelle qui paralysent trop souvent l’action publique : « L’heure est à la construction d’un nouveau pacte politique, social et écologique, écrivent-ils en introduction. Un pacte du court, du moyen et du long terme. Un pacte de bienveillance et du bien commun : un pacte pour l’humain et pour l’humanité. Un pacte pour tous et pour la planète. Un pacte du pouvoir de vivre, aujourd’hui et demain, dans la dignité et le respect, un pacte qui nous engage tous. » Il ne s’agit pas d’une énième déclaration d’intention mais d’un engagement à porter, dans le débat actuel, des propositions très concrètes conjuguant justice sociale, lutte contre les inégalités et transition écologique. Ces propositions sont au nombre de 66, rassemblées autour de quatre axes majeurs : donner à chacun le pouvoir de vivre dans un cadre commun ; remettre l’exigence de justice sociale au cœur de l’économie ; préparer l’avenir en cessant de faire du court terme l’alpha et l’oméga des politiques publiques ; partager le pouvoir pour mieux agir. Dans le détail, cela va de l’encadrement des loyers dans les zones tendues afin de faciliter l’accès à un logement à la généralisation des espaces d’expression des travailleurs dans les entreprises et les administrations en passant par l’évaluation systématique de l’impact de toute nouvelle décision sur les 10 % les plus pauvres de la population ou la suppression des subventions et des mesures fiscales dommageables à l’environnement. Pendant plusieurs séances de travail, les délégations des organisations du collectif ont débattu, confronté leurs revendications, les ont repensées au regard des signaux d’alerte lancé en France et en Europe. En quelques semaines – preuve de l’esprit de responsabilité de la société civile ! –, elles ont accouché d’un guide dont devraient s’inspirer les responsables politiques.

Établir un rapport de force

« Nous représentons à nous tous plusieurs millions de personnes engagées, a rappelé Irène Pequerul, la déléguée générale des Francas. Nous sommes en contact avec les territoires et ce document nous engage tous dans nos actions quotidiennes. » N’en déplaise à certains. Le pacte vise aussi à établir un rapport de force à quelques jours de la clôture du grand débat national pour ne pas laisser le gouvernement en tirer seul les conclusions. Toutes les organisations signataires, à commencer par la CFDT, se sont engagées à interpeller les ministres, les parlementaires, le patronat, les élus locaux et plus généralement tous les décideurs, pour qu’ils prennent durablement en compte les propositions de ce pacte. Premiers rendez-vous pour porter ce message, les 11 et 13 mars lors des grandes conférences organisées avec les corps intermédiaires (lire l’encadré). Elles scruteront également de près l’impact des prochaines décisions politiques sur la réduction des inégalités, la baisse des émissions de gaz à effet de serre, l’éradication de la grande pauvreté, la biodiversité, l’accueil des migrants, les discriminations, etc. « Il nous faut pour cela dégager rapidement un ensemble d’indicateurs », a insisté le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert. La mise en place d’un observatoire du pouvoir de vivre est à l’ordre du jour de la prochaine rencontre des dix-neuf organisations. Preuve que cet engagement collectif s’inscrit dans la durée.

dprimault@cfdt.fr 

* France Nature Environnement (FNE), Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme (FNH), Humanité et Biodiversité, Réseau Action Climat, ATD Quart Monde, Fondation Abbé Pierre, Secours catholique, CFTC, CFDT, Unsa, Cimade, France Terre d’Asile, Fage, Francas, La Ligue de l’enseignement, Mouvement associatif, Mutualité française, Pacte civique, Union nationale interfédérale des œuvres et des organismes privés sanitaires et sociaux (Uniposs).

Photo InfoComm CFDT

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