Prévention et prise en charge du harcèlement au travail : le CNRS s’engage

LE 12-08

{{Prévention et prise en charge du harcèlement au travail : le CNRS s’engage}}

Le CNRS met en place une charte sur la prévention de la souffrance et du harcèlement moral au travail.
_ Il était grand temps d’appliquer la loi de janvier 2002 destinée à protéger les agents du CNRS du « harcèlement moral qui se caractérise le plus souvent par une dégradation des conditions de travail, une atteinte aux droits et à la dignité des agents, à l’altération de leur santé physique ou mentale ou la mise en cause de leur avenir professionnel… ».
_ Les propositions de la direction sont cependant à revoir dans le sens d’une plus grande ouverture et reconnaissance des interlocuteurs syndicaux dans la défense des personnels et de leurs conditions de travail, que ce soit au niveau de la sensibilisation, de la prévention ou encore de la prise en charge des cas de souffrance au travail associés ou non au harcèlement moral.
_ Le SGEN-CFDT demande que les élus dans les instances consultatives (commissions administratives paritaires, comités spéciaux hygiène et sécurité CSHS) soient réellement impliqués à tous les niveaux d’intervention, dans la phase d’écoute et d’instruction au niveau local comme dans la composition de la commission d’enquête qui pourrait être diligentée par la direction des ressources humaines.
_ Il demande également que le CHS national soit chargé du suivi annuel de la mise en œuvre de la charte sur la prévention de la souffrance et du harcèlement moral au travail.
_ Le SGEN-CFDT insiste sur la mise en place de mesures d’urgence destinées à protéger la santé des agents avant toute instruction du dossier.
_ Il recommande que les éventuels témoins de situations de harcèlement, comme les acteurs de la défense des agents bénéficient de réelles mesures de protection, mesures qui ne sont pas clairement énoncées dans la charte.
_ Le SGEN-CFDT demande que cette démarche soit entreprise dans tous les organismes de recherche.
_ Le SGEN-CFDT rappelle que tout agent, syndiqué ou non, peut faire appel à lui, dès lors qu’il estime que ses conditions de travail, ses droits, sa dignité ou sa santé physique ou morale sont menacés lors de son activité professionnelle.

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