Profession de foi des élus au Conseil d’Administration du CNRS

Le Conseil d’Administration du CNRS comprend 21 membres ; deux chercheurs et deux ITA, élus au suffrage direct, y représentent les personnels. Outre le président et les représentants des ministères de tutelle, les autres membres sont des personnalités nommées représentatives de la communauté scientifique, du monde économique et du monde du travail (confédérations ouvrières et patronales). Le Conseil d’Administration fixe les grandes orientations de la politique du Centre en relation avec les besoins culturels, économiques et sociaux de l’ensemble de la nation et délibère sur le budget de l’organisme.

Le sens de notre démarche syndicale

Le Sgen-CFDT rassemble toutes les catégories de personnel, ITA et chercheurs. Intégrant de plus ses actions et propositions dans une réflexion sur l’ensemble du service public de recherche et d’enseignement supérieur, il échappe ainsi aux démarches par trop corporatistes. Ne craignant pas les réformes dès lorsqu’elles sont soumises à négociation et condamnant toute attitude de refus systématique, le Sgen-CFDT est un syndicat capable de refuser comme de proposer. C’est ainsi qu’il peut être écouté. C’est une autre de ses forces. Pragmatique, le Sgen-CFDT préfère les actions patientes de terrain aux discours de tribune. Dans toutes ses actions, il est guidé par le souci constant des personnels qui font la recherche, quels que soient leur grade ou leur catégorie.

Les élus Sgen-CFDT au Conseil d’Administration oeuvreront pour :

– réaffirmer le rôle essentiel du CNRS en tant qu’organisme de recherche, partie intégrante du système de recherche français
– développer un partenariat équilibré avec les établissements d’enseignement supérieur et les universités
– promouvoir la place du CNRS en région
– favoriser la mise en œuvre et la reconnaissance des recherches interdisciplinaires
– garantir dans le statut de l’organisme l’existence de chercheurs et d’ITA propres au CNRS

Les élus Sgen-CFDT au Conseil d’Administration s’engagent aussi :

– à veiller à tout moment aux intérêts de tous les agents CNRS
– à faire en sorte que soit maintenue et développée une évaluation efficace et constructive des laboratoires, des programmes et des agents, qu’ils soient chercheurs ou ITA
– à promouvoir une réelle dé-bureaucratisation des procédures
– à ne jamais voter un budget dont l’emploi ITA serait une variable d’ajustement
– à veiller à ce que le CNRS puisse toujours remplir ses missions
– à œuvrer pour la création d’emplois et assurer ainsi le rajeunissement de l’organisme
– à exiger la mise en place de véritables instances consultatives à tous les niveaux de responsabilité du CNRS, laboratoires, départements scientifiques, directions ou délégations régionales

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