Pour certain·es, le versement de la « prime Covid » s’est fait sur la paie d’août. Mais de nombreux personnels restent interrogatifs quant aux critères d’attribution de la prime et au fait qu’ils n’en aient pas bénéficié.
PRIME COVID 19 : DES CRITÈRES PEU DISCUTÉS LOCALEMENT
Des critères mal explicités voire flous sur le droit à la prime suscitent incompréhension et colère : ceci est particulièrement vrai pour les personnels administratifs qui se sentent une nouvelle fois mal reconnus et même ignorés par leur ministère.
Annoncée au mois de mai, la prime Covid avait un contour plus ou moins clair pour chacune des trois catégories de population concernées (voir la suite de l’article). La DGRH du ministère a donné des consignes en deux temps.
Lors d’une première réunion avec les organisations syndicales, un premier cadre a été présenté. Au cours de cette première réunion, le ministère avait alors annoncé une distribution au réel, c’est-à-dire sans limitation a priori, du nombre de bénéficiaires ou de l’enveloppe budgétaire. Les consignes suivantes ont été définies par un courrier envoyé …
Nouvelles avancées pour les rémunérations et les carrières des personnels de l’ESR.
Le protocole d’accord actant de nouvelles avancées pour les rémunérations et les carrières (voir ICI la dernière version) des personnels de l’ESR doit être validé ce lundi 12 octobre à 14h00. La CFDT y apposera sa signature car elle comporte plusieurs avancées importantes. Elle continuera de porter ses revendications tout au long du comité de suivi notamment pour les catégories B et C (techniciens et adjoints techniques).
Le Sgen-CFDT a écrit à Madame Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
Paris, le 9 octobre 2020
Madame Frédérique Vidal
Ministre de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche et de l’Innovation
21, rue Descartes
75231 PARIS Cedex 05
Madame la ministre,
Le Sgen-CFDT, lors du Cneser des 18 et 19 juin derniers, vous avait fait la proposition d’ouvrir des
négociations sur la revalorisation des carrières et des rémunérations des agents de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche pour aboutir à un accord majoritaire. Vous avez accepté en séance cette demande.
Depuis, le Sgen-CFDT a porté de nombreuses propositions, et la négociation conduite par nos représentants avec les membres de votre cabinet et la DGRH a permis de faire évoluer la proposition initiale de manière favorable sur un nombre de points importants.
Le texte final, sur lequel nous devons aujourd’hui vous donner notre accord, comporte des avancées importantes pour les agents, mais il contient encore des manques, des points à clarifier…
Cependant, comme dans toutes négociations, même si le texte final ne reprend pas l’ensemble de nos revendications, il comporte suffisamment d’avancées pour les agents pour que le Sgen-CFDT, après consultation de ses instances, y appose sa signature. Cette signature n’est en aucun cas une validation des points les plus critiqués de la LPR, comme les CDI de mission ou les chaires de professeur junior. Sur ces éléments, notre organisation n’a pas changé d’avis.
Cette signature n’est pas non plus un renoncement aux revendications du Sgen-CFDT comme le
décontingentement de la hors échelle B ou la fusion des corps ASI et IGE qui n’ont pas trouvé un
aboutissement dans le cadre de ce protocole.
Ce n’est pas non plus un renoncement à celles portées plus largement par la CFDT Fonctions Publiques comme le dégel du point d’indice.
Le Sgen-CFDT continuera à porter ces revendications.
Mais, Madame la ministre, je le disais plus haut, la négociation a permis d’aboutir à un texte qui porte des avancées importantes pour les agents parmi lesquelles je peux citer :
Pour les enseignants-chercheurs, les chercheurs vers qui la majorité de l’effort financier est porté :
• Une revalorisation de leur régime indemnitaire sans précédent avec une prime socle pour tous qui passera à 6 400 euros par an, contre 990 à 1 260 euros actuellement.
• Une meilleure prise en compte de leur investissement pour les tâches collectives et un régime
indemnitaire « fonctions » associé.
• Une augmentation des promotions maîtres de conférences en professeurs d’université à raison de
2 000 postes.
• L’alignement de la grille des chercheurs sur celle des enseignants-chercheurs avec la création de lahors échelle B.
• Une augmentation des promotions chercheurs hors classe indispensable pour que leur carrière se déroule sur deux grades comme le garantissait PPCR, et une augmentation du passage DR- DRCE
Pour les ITRF et ITA :
• Un repyramidage des promotions des ITRF dont le périmètre doit être rapidement clarifié. Pour le Sgen-CFDT, il concerne l’ensemble des agents quel que soit leur métier.
• Ce repyramidage concerne aussi les personnels des bibliothèques dont le rôle, par exemple dans le dispositif science ouverte, est ainsi reconnu et valorisé.
• Une revalorisation du régime indemnitaire des ITA pour l’harmoniser avec celui des ITRF.
• La fusion des grades IR2-IR1 qui reste à préciser dans le cadre du comité de suivi.
Pour les contractuels :
• La reconnaissance du problème de la rémunération des agents contractuels avec des écarts parfois très importants par rapport aux grilles et régime indemnitaire des agents titulaires.
Je ne cite ici qu’une partie des éléments positifs qui amène la fédération des Sgen-CFDT à signer ce protocole.
Mais comme je le soulignais au début de ce courrier, ce protocole comporte des manques, des points à clarifier, à compléter. Le Sgen-CFDT a besoin de réponses de votre part sur ces sujets. Parmi les plus importants, je citerai :
• Ce plan pluriannuel n’engage le gouvernement que sur deux ans. Il nous faudra donc trouver avec
vous, Madame la ministre, les moyens d’assurer la continuité de la programmation quelle que soit
l’alternance politique de 2022.
• Il n’est pas prévu de plan de recrutement d’enseignants et d’enseignants-chercheurs alors que les effectifs étudiants n’ont et ne vont cesser de croître. Cela engendre une dégradation de nos conditions de travail. Ce n’est certes pas dans le cadre de ce protocole, axé revalorisation des carrières et des rémunérations, que le sujet doit se poser mais il se pose avec urgence car la question du potentiel d’enseignement ne peut pas être découplée de la question de la recherche dans les universités. Cette question doit faire l’objet de discussions avec vous.
• L’effort pour les ITA et ITRF est certes réel, mais il reste insuffisant. Tous les ITA et ITRF contribuent à l’effort de recherche qui est une démarche d’équipes pluriprofessionnelles. Le Sgen-CFDT continuera donc à demander que le montant alloué soit réévalué.
• Les perspectives salariales et indemnitaires pour les agents contractuels ne sont pas suffisantes.
Les agents contractuels sont de plus en plus nombreux dans le supérieur et la recherche. Le Sgen- CFDT demande à ce que les contractuels disposent d’une grille de salaire et un régime indemnitaire similaire à ceux des agents titulaires. Ce point devra faire l’objet d’un travail détaillé par le comité de suivi afin de fixer des objectifs précis.
• La question des personnels des premier et second degrés doit faire l’objet d’un traitement
spécifique. Ils représentent aujourd’hui 20 % des enseignants de l’ESR et 40 % des enseignements dispensés. Ils doivent, enfin, être reconnus et considérés. Vous vous y étiez engagée lors des discussions sur la loi ORE.
Pour le Sgen-CFDT, ces questions doivent trouver des réponses dans le cadre du comité de suivi, composé
des organisations signataires. Le comité doit pouvoir aussi s’emparer de ces sujets et vous faire, Madame la
ministre, des propositions concrètes et opérantes.
Pour conclure, la signature de la fédération des Sgen-CFDT au bas du protocole d’accord n’est pas un
renoncement à ses revendications. Elle acte les réelles avancées obtenues pour les agents par le dialogue social et marque le début d’une nouvelle phase revendicative.
Je vous prie de croire, Madame la ministre, en mon profond engagement pour le service public de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le Sgen-CFDT a participé, hier, le 25 mars 2020 a une réunion en visioconférence avec Madame Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation au sujet de la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche. Suite à cette réunion, le Sgen-CFDT a obtenu des clarifications :
L’effort fait pour la recherche reste à l’ordre du jour, malgré l’annonce faite par le Président du report de l’ensemble des autres réformes engagées) et les montants annoncés il y a quelques jours correspondent bien à du cumulatif.
Pour le Sgen-CFDT, il est bien sûr extrêmement important qu’il y ait une telle augmentation des sommes consacrées à la recherche : 25 Md sur 10 ans, 5 Md par an à partir de 2030, soit un budget recherche augmenté de 33%. L’objectif de 1% du PIB pour l’investissement public serait alors atteint (0,7% actuellement). Pour mémoire, l’augmentation du budget recherche sur la période 2012-2017 s’était élevée simplement à 50 M d’euros.
Nous regrettons par contre qu’il faille attendre 3 ans pour avoir 1,2 Md de plus par an (le Sgen-CFDT réclamait 1,5Md de plus par an). Si les 5Md de plus par an dans 10 ans constitue un engagement fort, réaliser une premier étape plus conséquente aurait permis de rassurer la communauté scientifique.
Nous espérons aussi que la position actuelle –séparation de la revalorisation des salaires (644M sur 7 ans) et compensation retraites (1,2MD sur les 3 dernières années) sera maintenue, pour permettre à la fois le rattrapage salarial nécessaire après des années de dégradation pour la profession et la possibilité de maintenir les niveaux de retraite.
La revalorisation indemnitaire totale s’élèvera à 644 M d’euros (soit 92 M d’euros sur 7 ans) et 1,2 Md seront attribués sur les 3 dernières années au titre de la compensation dans le cadre de la loi retraite. En ce qui concerne cette revalorisation indemnitaire, son affectation sera discutée avec les organisations syndicales. Dans les options discutées, il est envisagé que cette revalorisation soit plus importante pour les catégories C, par exemple
Outre le fait qu’aucun jeune chercheur ne sera recruté en dessous de 2 SMIC, les chargés de recherche des organismes et les maîtres de conférences des universités bénéficieront d’une revalorisation d’au moins 1 100 € annuelle. L’augmentation des rémunérations devraient à terme être de 6 000 euros annuel en moyenne pour les MCF, et de 6 000 à 7 500 euros par an pour les chargés de recherche par exemple.
Il est également prévu une augmentation forte du nombre de contrats doctoraux (2000 par an en plus à l’horizon 2027, dans l’ensemble des champs disciplinaires).
Enfin, nous rappelons notre attachement à des emplois pérennes, auxquels ne répondent ni les CDI de mission ni les chaires de professeur junior, et nous continuerons à lutter contre ces deux projets.
Contact sur ce dossier : Franck Loureiro et Françoise Lambert
La prise en compte des primes dans le calcul des retraites du futur système à points implique un changement de l’assiette des cotisations et une augmentation du taux des cotisations : le gouvernement fait des propositions d’amendement de son texte …
La part agent de la cotisation actuelle sur les primes (RAFP) est de 5%. Cette cotisation ne concerne que les primes plafonnées à 20% du traitement indiciaire brut*. Ce plafond passera à 40% en 2025 et 100% en 2026.
Dès que le plafond sera à 100%, le taux de cotisation sur les primes augmentera à partir de 2027 pour atteindre le taux cible de 11,25% en 2038 !
Pour les agents non concernés par la réforme (les agents de plus de 50 ans en 2025, les agents nés avant 1975), l’assiette et le taux appliqué sur les primes ne seront pas modifiés (mais le taux de cotisation de 11,1% (valeur janvier 2020) sur le traitement indiciaire continuera de progresser pour atteindre 11,25 comme prévu dans la réforme des retraites de 2010 …).
La modification de l’assiette et l’augmentation du taux de cotisation sur les primes représentera une hausse de la contribution des agents civils de la fonction publique d’état concernés de près de 700M€ en année pleine (article 18 de l’étude d’impact).
Remarque de la CFDT FP : la montée en charge progressive ne règle pas la question des agents peu ou pas primés!
* A noter qu’au CNRS par exemple, le taux de prime moyen dans la rémunération est de 9% pour les chercheurs et de 22.3% pour les IT (bilan social 2018 page 111).
Après Inria, l’Inserm vient d’aligner les socles IFSE sur ceux des ITRF* !
Le Sgen-CFDT RechercheEPST se félicite de la décision du PDG de l’Inserm de revaloriser les socles de l’IFSE** des agents de l’institut au niveau de ceux des agents des Universités et au-delà pour les Adjoints Techniques.
Cela représente uneprogression moyenne d’environ 26% pour l’ensemble des IT ! Cette augmentation est significative par rapport aux montants d’IFSE à l’entrée dans le dispositif : + 255 € à + 1 349 € par an suivant les corps et groupes.
Cette progression spectaculaire de l’IFSE pour les IT de l’Inserm est la preuve que le Sgen CFDT RechercheEPST a eu raison de se battre pour la mise en place du Rifseep pour les IT dans chaque EPST. L’alignement des primes des agents des EPST avec celles des agents de la fonction publique est une des principales revendications de notre syndicat depuis l’entrée dans le dispositif du Rifseep fin 2017.
Le Sgen-CFDT RechercheEPST demande à nouveau à la direction du CNRS de revaloriser, comme l’ont fait les directions de l’Inserm et d’Inria, les socles IFSE des IT du CNRS (voir tableau).
Socles Universitaires:
Socles Universitaires
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
IR
8400 €
7200 €
6000 €
IE
5300 €
4460 €
3880 €
AI
3700 €
3500 €
T
3320 €
3200 €
3020 €
AT
2210 €
2160 €
IFSE CNRS :
IFSE CNRS
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
IR
IRHC
7753,68 €
7492,80 €
6792,48 €
IR1
7381,68 €
7120,80 €
6420,48 €
IR2
6361,68 €
6100,80 €
5400,48 €
IE
IEHC
4601,16 €
4319,40 €
4269,72 €
IEHC (IE1C)
4241,16 €
3959,40 €
3909,72 €
IECN
4121,16 €
3839,40 €
3789,72 €
AI
AI
3137,64 €
3087,96 €
T
TCE
3030,84 €
2914,80 €
2898,24 €
TCS
2910,84 €
2794,80 €
2778,24 €
TCN
2838,84 €
2722,80 €
2706,24 €
AT
ATRP1
2405,76 €
2372,52 €
ATRP2
2381,76 €
2348,52 €
ATR
2357,76 €
2324,52 €
Le Sgen CFDT RechercheEPST défend le principe de la mise en place du Rifseep Chercheur dans les EPST, seul moyen pour la réévaluation de la rémunération des chercheurs réclamée par tous.
Socles IFSE du Rifseep IT Inserm : Le Sgen-CFDT RechercheEPST obtient
un nouveau résultat avec votre soutien
Chères et Chers collègues,
Le Sgen-CFDT Recherche EPST se félicite de la décision du PDG de l’Inserm, Monsieur Gilles Bloch, de la revalorisation des montants socles de l’IFSE1 des agents IR, IE, AI et T de l’Inserm au niveau de ceux des ITRF des Universités et au delà pour les personnels AT.
Cela a été la revendication de notre syndicat depuis l’entrée dans le dispositif du Rifseep fin 2017. Le Sgen-CFDT RechercheEPST a été la seule organisation syndicale représentative à voter pour l’entrée dans le Rifseep en Comité Technique de l’Établissement Public (CTEP) Inserm. Nous nous réjouissons également que cet alignement aille au delà pour les AT de l’Inserm, demande qui avait été rappelée dans nos professions de foi pour les élections professionnelles de 2018. Grâce à ce choix le régime indemnitaire de l’ensemble des IT de l’Inserm a largement progressé.
La progression moyenne pour l’ensemble des IT de l’Inserm est donc maintenant d’environ 26% par rapport aux montants des PPRS versées en 2017 et est également significative par rapport aux montants d’IFSE à l’entrée dans le dispositif. De nombreux agents ont également progressé de groupe de fonctions, soit par la reconnaissance de leurs missions, soit par le maintien d’une indemnité du niveau d’un groupe de fonction correspondant à leur grade au moment de l’entrée dans le Rifseep.
Comme nous vous l’avons dit lors des élections professionnelles il reste cependant plusieurs objectifs à atteindre :
obtenir de la direction de l’Inserm la réévaluation périodique du montant des IFSE (en dehors des progressions individuelles) sur la base d’au moins 5% tous les 4 ans comme cela peut être prévu par le dispositif et ceci pour éviter les pertes de revenus liés à l’inflation
obtenir des Ministères (MESRi, Budget,…) les moyens pour des socles uniques inter EPST, puis inter fonction publique, alignés sur les montants les mieux disant et ceci sans préjudice de l’emploi déjà stagnant (Inserm) ou menacé (dans d’autres EPST)
obtenir des moyens significatifs pour la mise en place dès le 1er janvier 2020 d’un régime indemnitaire chercheur d’un montant au moins égal à celui des Ingénieurs de recherche.
Le Sgen CFDT Recherche EPST revendique l’application du Rifseep pour les chercheurs dès le 1er janvier 2020.
Le régime indemnitaire des chargés de recherche et directeurs de recherche n’est pas, et de loin, à la hauteur de celui des autres agents de l’état. Pour prendre l’exemple du CNRS, le taux moyen de prime des agents A+ de cet établissement est de l’ordre de 5% alors qu’il est de 17% pour la catégorie A+ de l’ensemble de l’enseignement supérieur, de près de 50% pour les attachés d’administration et de plus de 60% pour les A+ de la fonction publique ! Selon le CNRS, plus de 50% de ses chercheurs perçoivent moins de 1000 euros par an de prime soit un taux de prime inférieur à 2% ! Le nouveau régime de retraite à points qui prendra en compte l’ensemble des revenus (et donc les primes) sera particulièrement défavorable pour cette population d’agents soumise parfois à une double peine : intégration de plus en plus tardive (35 à 38 ans suivant l’EPST) et post doc effectué dans un pays non signataire d’un accord de sécurité sociale.
Le Sgen-CFDT Recherche EPST a soutenu le nouveau système de prime (Rifseep) mis en place pour les Ingénieurs et Techniciens des EPST ; cela a permis une augmentation significative des primes pour tous les IT des organismes de recherche. Il faut poursuivre dans cette voie pour les chercheurs.
Le cadre juridique du Rifseep chercheur doit reprendre les dispositions de l’arrêté d’adhésion des administrateurs civils** ou, a minima, celui des conservateurs du patrimoine, avec un socle de l’indemnité de fonctions associé au grade qui doit permettre, dès l’année de l’adhésion, un doublement de la prime de base (de 1000 € à 2000 € annuels) puis son alignement progressif sur le socle des ingénieurs de recherche des EPST (7 500/an). Le Sgen-CFDT Recherche EPST est favorable à un étage qui valoriserait les fonctions d’encadrement telles que directeur d’institut, de laboratoire, voire responsable d’équipe, de projet …
Voir la contribution du Sgen-CFDT Recherche EPST au Groupe de travail n°2 (GT2) « Attractivité des emplois et des carrières scientifiques » dans le cadre de la préparation à la loi de programmation pluriannuelle de la Recherche (LPPR) lors de l’audition des organisations syndicales du 23 mai 2019.
A l’Inserm pour mes primes
Du 26 novembre au 05 décembre, et dès réception du courrier JE VOTE Sgen-CFDT
POUR L’AMÉLIORATION DU RÉGIME INDEMNITAIRE DE TOUS LES PERSONNELS DE L’INSERM
Mise en œuvre du RIFSEEP pour tous les Ingénieurs et Techniciens (IT) titulaires
Le Sgen-CFDT RechercheEPST est la seule organisation syndicale représentative à l’Inserm à s’être prononcée pour le RIFSEEP, car c’était le prérequis incontournable pour obtenir l’alignement avec un régime indemnitaire plus favorable, (enseignement supérieur, administration type éducation nationale). Dans l’institut il s’est mis en place en 2 temps :
A l’initialisation, classement des agents dans les groupes liés aux grades. Cela s’est traduit par des gains de 3% à 15% pour les IT selon les grades. La garantie indemnitaire a en outre permis le maintien de toutes les primes antérieures sans aucune perte de rémunération
La mise en place de la cartographie des fonctions, qui fait l’objet en ce moment d’une notification individuelle, chaque IT étant positionné dans son groupe de fonctions, sans aucune perte pour les agents. Après une première information à la mi-juillet des organisations syndicales, la cartographie leur a été présentée le 08 novembre dernier sans consultation du CTEP de l’Inserm ce que nous regrettons, des ajustements sont nécessaires. En cas de contestation, vous avez la possibilité de faire un recours hiérarchique, puis éventuellement devant la CAP. Le Sgen-CFDT accompagnera les agents dans leur démarche
Lors de cette 2ème phase, tous environnements confondus (laboratoires, siège, DR), 59% des agents ont intégré un groupe supérieur. Si l’on considère le cas probablement le plus fréquent, passage d’un groupe 3 à 2 (ou 2 à 1 pour les AI) cela représente des gains d’IFSE socle compris entre 3,5% et 32%, soit des gains de 12% à 35% par rapport aux PPRS moyennes antérieures.
La situation de tous les IT doit encore être largement améliorée par l’alignement des IFSE Inserm à minima sur celles des ITRF. Les représentants Sgen-CFDT au CA feront des propositions dans ce sens dès le prochain conseil d’administration de l’Institut, ainsi qu’auprès du prochain PDG de l’Inserm, Monsieur Gilles Bloch, dès sa prise de fonction et au cours du prochain CTEP. Nous exigerons notamment que le montant de l’IFSE socle, groupe 1 de tous les adjoints techniques de l’Inserm soit porté immédiatement à 200,00 € brut.
Le Sgen-CFDT demande une revalorisation générale des IFSE de la fonction publique, à minima tous les 4 ans sur la base de l’inflation, par un mécanisme analogue à celui de la GIPA. A défaut, il demandera à la Direction de l’Inserm de systématiser tous les 4 ans pour tous les IT la revalorisation de 5% des socles au titre de la composante technicité, expertise, expérience ou qualification prévue dans le dispositif RIFSEEP de l’Inserm
Primes des chercheurs titulaires
Le Sgen-CFDT demande depuis plusieurs mois l’ouverture du « chantier » DRH / OS sur la revalorisation de la prime des chercheurs, scandaleusement basse, et réclame qu’elle soit portée au niveau de la prime des IR (des universités à minima), lire ICI
Rémunérations des personnels non titulaires
La CFDT a, contrairement à d’autres, signé le protocole de la résorption de la précarité qui a abouti au décret 2014-1318 modifiant le décret 86-83 du 17 janvier 1986 instituant notamment la revalorisation de la rémunération des CDI et CDD à minima tous les 3 ans. La charte des CDD de l’Inserm en reprend notamment certaines dispositions. Le Sgen-CFDT défend l’instauration d’un complément indemnitaire pour améliorer les rémunérations des personnels non titulaires, leur titularisation quand ils remplissent des fonctions pérennes et en attendant, la révision de leurs conditions d’embauches pour stabiliser leur situation professionnelle.
Le Sgen-CFDT RechercheEPST, syndicat représentatif présent dans tous les corps de métiers, porte la voix de tous les agents et présente des candidats pour des avancées pour tous les personnels, sans esprit corporatiste et sans risque d’incohérence :
Candidatures du Sgen-CFDT RechercheEPST au CTEP de l’Inserm
Vanessa Charrier-Deconclois
IECN
U 1215
Bordeaux
Régis Bobe
CRCN
U 1176
Le Kremlin Bicètre
Anne-Marie Marty
AI
U 1018
Villejuif
Jean-Luc Carrier
IEHC
A. D. Siège
Paris
Izolina Lopes
TECN
U 1166
Paris
Véronique Massari
CRCN
U 1136
Paris
François Coulier
CRCN
U 1068
Marseille
Délia fernandes
TECN
D. R. Est
Strasbourg
Maria Melchior
DR2
U 1136
Paris
Frédéric Fiore
IRHC
US 012
Marseille
Céline Lépine
TECS
U 1242
Rennes
Monique Frei
AI
D. R. Occitanie-Méditerranée
Montpellier
Franck Lavenne
IEHC
DV 062204
Lyon
Nelly Blaes
CRCN
U 1048
Toulouse
Virginie Ringa
CRCN
U 1018
Villejuif
Philippe Aubert
IECN
U 1235
Nantes
Danièle Daviaud
IEHC
U 1043
Toulouse
Rachel Nadif
CRCN
U 1168
Villejuif
Alain Fautrel
IR1
U 1421
Rennes
Martine Le Cunff
IR1
U 1087
Nantes
VOTEZ Sgen-CFDT RECHERCHEEPST,
LE SYNDICAT QUI NE SE CONTENTE PAS DE PROTESTER, MAIS FAIT DES PROPOSITIONS ET OBTIENT DES AVANCÉES
C’EST AVEC VOUS QUE NOUS LES POURSUIVRONS !
Le Sgen-CFDT RechercheEPST – S’engager pour chacun, Agir pour tous
La mobilisation de la CFDT a permis d’obtenir de réels progrès pour les carrières, les rémunérations et les conditions de travail :
· la CFDT a négocié et signé le protocole PPCR qui a permis une amélioration des carrières (CGT, FO et SUD ont rejeté l’accord),
· le Sgen-CFDT a défendu le Rifseep, prérequis incontournable pour obtenir l’ajustement égalitaire avec le régime indemnitaire de l’enseignement supérieur (CGT, SNCS et SUD demandaient l’exemption du Rifseep pour les organismes de recherche),
· le Sgen-CFDT a revendiqué très tôt la mise en œuvre du télétravail au CNRS dans les conditions obtenues par la CFDT au niveau ministériel et contre l’avis de syndicats peu favorables à cette organisation du travail …
Mais il reste encore beaucoup à mettre en œuvre pour consolider et prolonger ces avancées : vous pouvez y participer en nous rejoignant ou en nous soutenant par votre vote !